samedi 12 septembre 2009

Fazemos a canção de novo





ça fait une semaine. On a l'impression que ça fait un mois. Entre l'écriture des chansons, les arrangements le matin, le travail à Oficina de 13h à 21h, le tri des enregistrements et les écoutes, la mise en place du blog, sélectionner des photos, les repas et les discussions avec Revista Do Samba, les heures se sont évaporées. Cette première séquence de travail à Oficina (on s'installe chez Vitor lundi, à 30 km de SP) est très dense et cruciale. On cherche une façon de communiquer, une façon de travailler ensemble et, plus important, d'appréhender nos approches respectives de la musique, pour trouver l'endroit où Tante Hortense et Revista Do Samba peuvent fusionner. On est forcément renvoyé à soi-même, à notre façon de voir les choses, de les communiquer, d'envisager la musique. Cet aspect du travail est passionnant, puisqu'il s'agit à la fois de bien comprendre qui l'on est, de quelle culture on vient, tout en en accueillant une autre, une autre histoire de la musique. Se faire confiance et laisser arriver ce qui arrive. Jusqu'ici nous avons cinq morceaux en chantier, plus ou moins avancés, et on commence à trouver un son, sans parler du plaisir énorme de jouer ensemble, de se montrer des choses, et de parler de samba.
On commence aussi à comprendre un peu mieux où l'on est dans cette ville, à relier les quartiers entre eux. Le baragouinage des débuts s'est un peu calmé et on se concentre sur le portugais. Avec Eddy on commence à faire des vannes en portugais, et par moments on se croit à Marseille, trinqui-le. La voie rapide qui traverse São Paulo, sorte de périphérique gigantesque est omniprésente, le flot de voitures est ininterrompu, nuit et jour. La pollution visible à l'œil nu. C'est tellement urbain voyez-vous. Dans la rue, les poubelles ont tendance à s'accumuler, le maire de SP a supprimé des milliers de postes dans les services de voirie alors que les salaires des fonctionnaires de la mairie ont triplé...
Dernière journée à Oficina aujourd'hui. Demain c'est off.
Ah, c'est l'heure du café...

C.R.

 

Já faz uma semana. Temos a impressão que faz um mês. Entre escrever as canções, os arranjos na manhã, o trabalho no Oficina das 13h às 21h, a triagem das gravações e as audições, a redação do blog, a seleção das fotos, as refeições e as conversas com os Revistas, as horas se evaporam. Essa primeira seqüência de trabalho no Oficina (segunda-feira vamos para a casa do Vitor, a uns 30 km de São Paulo) é muito densa e crucial. Procuramos uma forma de comunicação, uma maneira de trabalharmos juntos e, mais importante ainda, de entender nossas respectivas abordagens da música para encontrar o ponto no qual Tante Hortense e Revista do Samba podem entrosar. Nessas circunstâncias, você é necessariamente colocado frente a você mesmo, à sua maneira de ver as coisas, de comunicá-las, de pensar a música. Esse aspecto do trabalho é emocionante, pois tem que entender bem quem somos, de que cultura viemos, e ao mesmo tempo acolher outra cultura, outra história da música. Ter confiança e deixar as coisas acontecerem. Até agora temos cinco composições encaminhadas, mais ou menos acabadas, e começamos a encontrar um som, sem mencionar o prazer imenso de tocar juntos, de mostrar-se coisas e de falar em samba.

Também começamos a entender melhor onde estamos nessa cidade,a interligar os bairros entre eles. A língua bagunçada dos primeiros instantes está ficando um pouco melhor e nos concentramos sobre o português. Com Eddy já começamos a fazer piadas em português e, em determinados momentos, quase nos sentimos em Marselha, tranqüiiiiilo. A auto-estrada que atravessa São Paulo, espécie de periférico gigantesco, é onipresente, o fluxo de carros é ininterrupto, noite e dia. A poluição é palpável. É tão urbano, entendem ? Nas ruas, o lixo vai se acumulando - o Prefeito de São Paulo cortou verba nos serviços de varrição enquanto triplicou os salários dos altos funcionários da prefeitura...

Último dia no Oficina hoje. Amanhã é folga.

Ah, chegou a hora do cafezinho...

1 commentaire:

  1. Merci pour ce précieux témoignage d'une aventure artistique aussi peu commune qu'exaltante.

    Il me tarde d'entendre le fruit de ce travail créatif.

    Nez en moins, ici, sur Paname, je, et nous sommes pour le moins, comment l'écrire, dubidatif...

    En effet, depuis la révélation que Neil Armstrong et Buzz Aldrin n'auraient jamais mis le pied sur la lune mais que l'ensemble de l'équipée "spatiale" d'Apollo XI se serait déroulé dans un studio de cinema, je, et nous (le Ménilmuche Power Generation) sommes devenus très méfiants.

    Cette méfiance est attisée par certaines rumeurs qui ne cesse de fuser (pas Apollo XI, la rumeur) dans les rues de l'Est parisien.

    Ainsi, Christophe R aurait été aperçu mardi dernier à la Fnac des Champs Elysées avec le dernier album de Prince dans les mains, M-Jo serait pressentie pour chanter "Aiguille" sur l'un des chars de la technoparade qui parcourra demain samedi les rues de notre belle capitale, enfin, Tante Hortense serait attendu dimanche soir à la boîte "Le Globo" pour une soirée hommage au footballeur Socrates (qui n'a pourtant jamais joué à Sao Paulo)mais dont il est le sosie français quasi officiel. D'ailleurs, à propos de Globo, il serait également bon, voire Bien, que TV Globo vienne vous filmer durant vos travaux afin d'authentifier votre expédition musicale.

    Enfin, nous irons dés cet après midi au 104 où nous pensons retrouver le cadre et les pots de fleurs qui ont servi à l'habile montage photo proposé sur ce blog qui est sensé représenter la mythique Oficina de Sao Paulo... Manquerait plus que l'on y croise Eddy Godeberge...

    Quoiqu'il en soit, prenez du bon temps !

    Respectueusement, amicalement et affectueusement

    Nico du MPG

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