Tout ce beau monde se retrouve en mars 2011, en résidence à Cap 15 (Marseille), soit 17 mois après ces cinq semaines épiques au Brésil. Après avoir beaucoup pleuré et bu un coca, on commença les répétitions, retrouvant instantanément notre baragouinage en cinq langues, agrémenté d'une gestuelle parfois peu recommandable. Les chansons du disque, + quelques pépites de Tante Hortense remaniées (Le Bus 531, Amazonie), et un mini-set de Revista, tendu comme les relations israelo-palestiniennes, sourires et groove en plus. Au programme l'Aéronef à Lille, le Paradox à Marseille, le Caféquoi à Villeneuve, le Café de la Danse à Paris, et une poignée de showcases Fnac. Les Revista se sont fendus de deux concerts supplémentaires en trio.
La promo, assurée par Isabelle Rodier (Nin-nin Rose), a placé le projet dans une situation idéale: outre les webzines, une page dans les Inrocks, un sujet dans CD d'aujourd'hui sur France 2, un live sur Radio Campus Paris, un autre sur France Culture, le soutien de Nova, Le Fou du Roi, et l'entrée en playlist pour le mois d'avril de Mon Bel Amant Du Berry sur France Inter.
Cette chanson a d'ailleurs continué à tourner en radio jusqu'en septembre, nous faisant regretter amèrement les contingences financières et les obligations d'agenda qui ont réduit la présence des brésiliens à trois semaines en France; Hortensia Du Samba était un projet limité dans le temps. Pour la première fois, nous n'avons pas pu répondre au potentiel de notre rencontre. Mais c'est ce qui a fait la spécificité de ce disque aussi, et l'accueil qui lui fût réservé était une joie supplémentaire à cette aventure peu banale.
C.R.